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État des lieux du suivi gynécologique et du recours au dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes suivies en psychiatrie au CH G. Marchant

L’articulation entre les soins psy­chia­triques et les soins soma­tiques est plus que néces­saire pour les patients souf­frant de troubles psy­chiques. Selon l’OMS l’espérance de vie de ces per­sonnes est de 15 à 20 ans infé­rieure à celle de la popu­la­tion générale.

Leur prise en charge néces­site une atten­tion par­ti­cu­lière, notam­ment en ce qui concerne le dépis­tage, la sur­veillance et le sui­vi, qui sont plus com­plexe et plus dif­fi­cile à mettre en place (consul­ta­tion plus longue, exa­men cli­nique plus com­plexe, sémio­lo­gie par­ti­cu­lière de leurs mala­dies soma­tiques et effets secon­daires liés aux trai­te­ments psychiatriques…).
Ces patients font face à plu­sieurs pro­blé­ma­tiques, le manque de prise en charge adap­tée et spé­ci­fique à leurs besoins, l’accessibilité aux soins et un manque d’information sur la prévention.

Cette enquête a pour objec­tif géné­ral de quan­ti­fier le sui­vi gyné­co­lo­gique des femmes usa­gères des ser­vices de psy­chia­trie. En quan­ti­fiant le nombre de sui­vis à jour et en qua­li­fiant le pro­fes­sion­nel en charge de ce sui­vi. Pour les femmes n’ayant pas de sui­vi gyné­co­lo­gique, nous iden­ti­fions les freins. Inter­ro­ger les connais­sances de femmes sur la recom­man­da­tion de pré­ven­tions nous per­met­tra de quan­ti­fier et qua­li­fier l’accès au dis­cours et cam­pagne de pré­ven­tion. Inter­ro­ger l’intérêt d’une pro­po­si­tion de consul­ta­tion dédiée au sui­vi gyné­co­lo­gique afin d’évaluer une pos­sible amé­lio­ra­tion de l’état de san­té gyné­co­lo­gique des femmes.